Au cœur des
Cyclades, son histoire mytholo-gique est particulièrement
riche. Zeus, né en Crète aurait été élevé à Naxos et Thésée,
vainqueur du Minotaure, aurait pour des raisons obscures,
abandonné Ariane, fille du roi Minos.
Heureusement que
Dionysos, après avoir transformé les pirates (qui voulaient
le vendre comme esclave) en dauphins a débarqué à Naxos.
Le vaisseau des pirates ayant été envahi de ceps de vigne,
il est naturel que le premier cep de tous les temps ait
été planté là.
Ariane, abandonné et triste, voyant passer Dionysos avec
son magnifique char tiré par des léopards est séduite et
emmenée dans l’Olympe.
A
l’entrée de l’île, sur le petit îlot de la Palatia trône
l’immense porte (la "Portara) du temple d’Apollon,
dont il ne reste qu’elle et quelques dalles de marbre.
C'est de ce lieu magique, hyper fréquenté au crépuscule, qu'Ariane
a été enlevée par Poseidon. On est à l'entrée du port et
on domine la ville.
Les couchers de soleil sont fabuleux.
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CHORA
A l'emplacement de Kallipolis, la "Belle ville" mycénienne,
Chora est une petite ville agréable à flanc de colline.
Petites rues étroites pavées de marbre, maisons blanches
à portes et fenêtres bleues. De l'ancien castro
vénitien juché au sommet, on domine la ville qui n'a
cessé d'être depuis l'Antiquité un port important.
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La
Maison Vénitienne au pied du castro
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Grande ballade dans l’île à
la recherche des gigantesques kouros qui gisent encore
dans leur carrière de marbre. Inachevés soit à cause l’un
défaut de la pierre ou par la défection du commanditaire
ou des troubles politiques. Un dans un joli verger bien
entretenu, l’autre au-dessus du petit village d’Apollon.
Une belle crique très fermée qui donne à la mer Egée une
couleur d’un bleu marine plus intense. Baignade et beach
taverne.
Les paysages traversés sont divers, plutôt rocailleux et découpés. Quelques collines
joliment coniques, des tours, des villages perchés bien blancs et un semis
d’églises et de chapelles fraîchement repeintes de bleu et de blanc.
Routes en lacets montantes et descendantes offrant des panoramas époustouflants
des montagnes à la mer.
Kouros d'Appolonias, le plus
grand jamais trouvé (10 m)
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Kouros de Mélanès (3 m)
Le marbre, la richesse de Naxos. Il
était célèbre dans le monde grec et a fait sa prospérité.
Les villages des montagnes en sont pavés.
Au retour,
visite des très belles plages de sable fin d’Agios Prokopios.
Juste avant, Agia Anna, un spot célèbre, paradis des surfeurs.
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Temple de Dyonisos
Temple de Demeter
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Aperanthos, aux rues et aux escaliers pavés
de marbre, domine un large paysage avec au loin le Mont Zeus.
Ballade en bateau dans les petites cyclades
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Iraklia
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Koufounissa
Figurines cycladiques
Elles
ont plusieurs milliers d’années. Après les Venus préhistoriques
aux hanches larges, les "déesses mères", sont découvertes
dans les toutes petites îles des
Cyclades ces
figurines très stylisées, quasi modernes.
Naxos étant le plus gros
producteur et exportateur d'émeri et de marbre, on peut
penser que la statuaire grecque, mère de toutes les statuaires,
est née là, de la présence simultanée de ces matériaux.
Un marbre facile à sculpter et de l’émeri pour le polir.
Avant cela, les représentations humaines restaient brutes,
mal finies, les expressions plus floues, moins lisibles.
Ces statuettes ou ces statues de dix mètres de haut
étaient extraites dans les carrières de Naxos et exportées
à Délos, le sanctuaire des cyclades (les lions de Délos)
ou à Delphes (le Sphinx).
Figurines aux lignes simples, pures, « design »,
dont on ne sait quel culte elles servaient. Ces Kouros
étaient-ils des dieux ? Comme plus tard les statues
des dieux dans les temples ?
Pourtant, on en a retrouvé des « laïques » :
buveurs, joueurs de flûte ou de harpe, penseur apputé sur
ses coudes ?
Les plus classiques sont charmantes avec leurs bras croisés,
leurs petits seins qui pointent et leur jambe droite légèrement
infléchie (elle marche vers nous ?), les autres sont
étonnantes : galbe des fesses et taille souligné pour
les femmes et pénis au repos bien symétrique pour les hommes.
De la même manière qu’on a découvert des Giacometti d’il
y a trois mille ans (les Ombras des Etrusques),
on pourrait voir dans ces cycladiques des Henri Moore ou
des Picasso de plusieurs millénaires.