ISTAMBUL

Istambououl !

Nous allions voir la Byzance des grecs, la Constantinople romaine, l’Istanbul des sultans, du Bosphore, de la Corne d’or, avec l’Asie en face, le ballet des mouettes entre les minarets, l’Orient des Mille et une nuits, des tapis volants, des soieries colorées, des loukoums, des narguilés, des harems, des danseuses du ventre aux yeux de khol, l’Orient des femmes rondes, chairs laiteuses et poitrines généreuses, l’Orient du miel dégoulinant sur les pistaches, les amandes, les noix, l’Orient des mezzés, des jus de Grenade, des batlawas noisetées, du thé noir, l’Orient des lampes bariolées, des écritures sublimées, l’Orient de l’or et des lapis lazulis, des pierres précieuses, l’Orient du grand Bazar aux mille lampions, aux devantures riantes, l’Orient doré, celui des hammans, des turkish baths, des massages à l’eau de rose… Celui des mosaïques d’or, du dôme céleste de Sainte Sophie, de la Mosquée Bleu céramique, avec la tribune dorée du sultan, du mirhab comme un écrin, des tapis démesurés à la géométrie étourdissante…

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Et nous nous sommes retrouvés comme à Noël, la neige incessante, les flocons en rafales, les sols humides, les dômes des mosquées enneigés, les minarets qui montrent le ciel à travers la grisaille blanche des nuages, les palais endormis, rues étouffées, muezzins fatigués.
Et nous, les doigts gelés, les oreilles qui piquent, le froid qui excite.

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Sur le Bosphore énervé, les bateaux tanguent. Les rives se toisent, moi Asie, toi Europe, et moi petite Corne d’Or qui observe les géants, les aveugles, les voyants. Les palais se regardent, forteresses nues, maisons de commerce, résidences d’été.
Le Bosphore se dilate, rétrécit. L’histoire aurait été autre s’il s’était refermé : la mer Noire et morte, les routes compliquées, l’Asie encore plus loin..

Topkapi, palais démesuré, pavillons séparés comme les tentes des nomades, salles de réception, de conseil, des janissaires.
Visite du Harem, l’interdit (pour les autres), ses couloirs, ses bassins, ces moucharabiehs, ses eunuques noirs de l’intérieur et  eunuques blancs pour garder les timides odalisques, épouses d’un soir choisies pour leur danse lascive.

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Un musée comme abri, un grand, belles pièces, sarcophages géants ; chiens de faïence, dieux en basalte, premier traité de paix (en cunéiforme), première lettre d’amour retrouvée.

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Sur les traces de Loti, son café en bois dominant la Corne d’Or, tout en haut, un brin d’atmosphère, Loti au narguileh, ambiances lourdes du haschich, amour oriental de corps et d’esprit. L’effendi d’une année, vêtu à la turc avec tarbouche et babouches pointues. L'orient est un rêve.



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